prison-break la référence - Les tatouages
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  Saison 4
 
   
  Dans « Prison Break », le héros, Michaël Scofield possède un tatouage étonnant. Il a fait reproduire les plans de la prison dans laquelle son frère est enfermé. Plans qui sont camouflés à travers des images obscures et mystiques qui lui recouvrent pratiquement tout le corps. Ce genre de pièce dans la réalité n'est pas rare, mais cela reste en général l'ouvre d'une vie.

Si aujourd'hui le tatouage s'est largement démocratisé, il a longtemps été le symbole la marginalité, de la prison et de l'appartenance au « Milieu ». Sa pratique est très ancienne et l'on a récemment trouvé une momie égyptienne datant de la XIè dynastie (2200 av JC) qui présente clairement des marques sur le corps. Plus près de nous, les premiers chrétiens d'Orient, en particulier les Coptes, se faisaient tatouer des symboles de leur religion. Cette coutume s'étant d'ailleurs perpétuée jusqu'au XXè siècle parmi les pèlerins de passage à Jérusalem. Mais le tatouage pouvait également être le symbole de l'infamie. Les Romains l'utilisaient pour marquer les esclaves et les prisonniers. Plus tard, durant le Moyen-age, la Papauté excommuniait toutes les personnes tatouées.

En prison le tatouage, bien qu'interdit, se réalise encore à l'aide d'aiguilles fabriquées par les prisonniers, tout comme l'encre. Les tatouages liés à l'univers carcéral sont multiples. Il y a tout d'abord les inscriptions à caractères viriles comme « Morts aux Vaches », « Souffre en silence » ou « Marche ou crève ». Ensuite on trouve des symboles encore largement répandus comme les pointillés autour du cou et des mains. Ce motif, provocateur, désignait au bourreau les zones à couper. Les condamnés à mort n'hésitaient pas à rajouter « découpez selon les pointillés ». Parmi les symboles liés à l'univers carcéral on retrouve également les points sur la main, l'hirondelle dans le cou (symbole de la liberté perdue), la toile d'araignée sur le coude (mesurant le temps passés en prison). Certains de ces symboles ont été repris par d'autres groupes considérés aujourd'hui comme des « marginaux » tels les hooligans ou les skinheads. D'autre enfin sont passé dans le « domaine public » comme l'hirondelle, qui appartient maintenant au style rock'n'roll.
Le tatouage en prison permettait au bagnard de raconter sa vie à ses compagnons de cellule, mais également à son entourage à sa sortie de prison. Cela pouvait exprimer aussi bien son amour pour sa femme qui l'attendait, que les raisons pour lesquelles il était tombé. Michaël Scofield ,en se faisant tatouer les plans de la prison lui permettant de faire évader son frère, raconte également son histoire et perpétue ainsi cette tradition.
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